Lorsque le couple ou la famille sont en souffrance il y a surtout urgence à ne rien faire dans la précipitation car les décisions trop hâtives et réactionnelles sont parfois de nature à aggraver la situation ou à produire des séquelles inguérissables. Au cœur de la tourmente,  consulter un thérapeute de couple ou de famille peut être salutaire.

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Normalement formé à l’analyse des systèmes humains son intervention doit permettre d’identifier la ou les raisons de la crispation dans la communication et mobiliser les ressources des protagonistes dans une perspective d’autosolution.

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Crises chroniques, infidélité, communication rompue, instance de divorce, violence psychologique ou physique …..

Quand litiges et dénigrements mettent à l’épreuve la relation, recourir à un professionnel formé à la thérapie de couple ou de famille peut permettre de sortir de nœuds parfois inextricables. Une tierce personne est souvent nécessaire. Le thérapeute est ce tiers. Son rôle est principalement de rétablir une communication qui est bloquée pour différents motifs.

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La communication entre les personnes n’est pas un phénomène linéaire en ce sens qu’elle ne se réduit pas à un simple message de A vers B.

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La communication est en réalité circulaire , c’est-à-dire qu’elle produit un retour à l’envoyeur.  Quand un individu A envoie un message à un individu B ce dernier lui renvoie un message correspondant à ce qu’il pense avoir reçu. C’est ici qui réside toute la difficulté de bien communiquer car sans vigilance c’est la porte ouverte aux « mal entendus ».

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Quand chacun interprète de façon erronée des propos et des attitudes de l’autre perçues souvent négativement, quiproquos et incompréhensions se multiplient. Quand les phases de crises deviennent chroniques, le couple se trouve littéralement au bord de la séparation. Or nombreux sont ceux qui claquent la porte trop vite ; inversement d’autres restent alors que la souffrance conjugale s’est installée. Le plus important est de sortir du cercle des reproches ou encore du mutisme. Pour surmonter cette épreuve, il convient de convenir d’une évidence qui pourtant peine à induire le changement tant elle renvoie à la dimension émotionnelle de chacun : « Pour arrêter de vivre ce que l’on vit, il faut arrêter de faire ce que l’on fait ! ».

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Plus facile à dire qu’à faire ! C’est vrai , et pourtant quelle autre alternative que de revenir à la table des négociations quant au devenir du couple. Comme si il est question à un moment donné de faire un bilan intermédiaire par rapport au projet initial du couple et une éventuelle redéfinition du cap à suivre.

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Les motifs de consultation les plus fréquents résident dans :

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• L’usure de la relation dans le temps qui se traduit par le désengagement de l’un au détriment de l’autre qui se vit comme abandonné.

 

• Les reproches omniprésents.

 

 

• Les ruptures de dynamiques conjugales ou familiales :  ( Arrivée d’un enfant ; Décès d’un membre ; interruption de grossesse ; retour au domicile consécutif à une perte d’emploi ou à un départ à la retraite ; Départ des enfants du domicile ; et bien d’autres situations encore où  l’équilibre se trouve momentanément compromis)

 

• La situation économique du couple ou de la famille qui génère individuellement frustration et disqualification.

 

 

• La divergence des modes de vie qui dégrade le projet de vie initial parfois idéalisé.

 

• La difficulté pour chacun de s’affranchir de ses propres modèles éducatifs hérités familialement.

 

 

• L’infidélité , les attentes sexuelles non satisfaites, la possessivité  ou l’exclusivité du lien.

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La thérapie systémique s’avère utile dans toutes les situations où la communication est compromise. Elle aide à dépasser les passions pour revenir à la raison .

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Un couple en instance de divorce, peut aussi avoir besoin de consulter. Consulter peut permettre un éventuel redémarrage positif de la relation ou faciliter une séparation plus neutre et respectueuse. Dans ce cadre sécurisé, il existe la possibilité d’exprimer ses désillusions et sa douleur.

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Le déroulement d’une séance

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Lors d’une séance le thérapeute reçoit les membres du couple ou de la famille . "Il est indispensable de choisir une personne neutre, qui n’est ni le thérapeute de l’un, ni de l’autre". La séance se déroule selon un cadre précis, principalement basé sur la parole, l’écoute et la reformulation. Le thérapeute a pour fonction de rester neutre, sans prendre parti.

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En thérapie de couple ou de famille le patient n’est pas une personne mais plutôt la nature des liens qu’entretiennent les personnes entre elles. C’est la relation qui est malade !

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Chacun peut alors s’exprimer librement pour faire part de « Sa vérité » car « La Vérité vraie » importe peu, et exprimer ses souffrances, ses espoirs déçus, ce qu’il attend de l’autre… Face à une tierce personne, mettre en mot son malaise est plus facile, et permet de se faire entendre par son conjoint. Toutefois, c’est loin d’être simple. "Lors de premières séances, chacun a tendance à être dans le reproche" tant il souffre de la situation.

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La durée d’une thérapie de coupe ou famille est variable. Elle s’inscrit dans le courant des thérapies brèves  et de ce fait elle est souvent de courte durée. La plupart du temps, 4 à 5 séances suffisent pour faire un constat.

Les bénéfices de la thérapie systémique pour les couples et les familles.

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Il est en tout premier essentiel de rendre explicite pour chacun se qui se joue de manière implicite, c’est-à-dire de parler ouvertement de ce que tout le monde sait mais que l’on ne dit tout en le vivant en permanence. Le thérapeute s’attachera alors à faire le « sous-titrage » des propos tenus, à les expliciter pour chacun et à nommer les bénéfices secondaires tirés de la situation.

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Cette démarche est d’ailleurs particulièrement nécessaire et libératrice dans le cas de secrets de familles.

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Les crises marquent souvent la fin d’un cycle, quand l’un évolue et l’autre pas, c’est un signe que la dynamique du couple s’est essoufflée. Pour que la communication circule à nouveau, il est fondamental que chacun comprenne la position de l’autre, tout comme son désarroi. Le thérapeute aide à tirer les fils de la pelote, voir les bénéfices secondaires de chacun  dans cette situation épineuse, et à repérer quel rôle il endosse.

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Quand le désir de continuer ensemble et de trouver une issue heureuse est réel, comprendre ce qui se rejoue derrière l’angoisse ou l’agressivité est possible. Avec le thérapeute, il est intéressant de convenir d’objectifs, de délais, et de mettre en place des aménagements simples. Il peut arriver aussi que ça ne "marche" pas, et que la thérapie de couple mette en lumière, de réelles divergences sur les valeurs et les modes de vie. Alors se séparer devient une évidence.

Quoi qu’il en soit, la thérapie de couple et/ou de famille permet de communiquer, de mieux comprendre l’autre et de tirer des conclusions.

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